Hier c'était la journée mondiale du cancer du poumon...je veux dédier mon blog aujourd'hui à Françoise et mon amie Finou. 

Françoise, la maman de mon amie, est partie rejoindre les étoiles il y a un an. Elles étaient soudées, fusionnelles, se parlaient tous les jours. Quand Finou n'était pas dans les airs dans son avion, elle était près d'elle, se balader à Paris, au ciné, au théâtre. Les goûters de mercredi après midi avec sa fille et petite fille L.

Mais comme toutes les mamans, on pense que rien ne peut nous arriver, une toux qui persiste, ce n'est pas grand chose. 

Les enfants, réussissent  rarement de persuader les parents d'aller voir le docteur. Ou bien quand ça fonctionne, ça peut être un peu tard, ou trop tard. 

Nous y sommes, un an après, Françoise est partie, elle manque à sa fille, à son mari, sa deuxième fille, ses 3 petites filles...

On cherche, pourquoi elle? Pourquoi mon amie, qui devait déjà  soutenir deux amies frappées par le cancer de sein. Dont une qui est partie rejoindre les autres héroïnes, et dont une autre est toujours là...moi. Pourquoi devait elle perdre sa maman d'un cancer de poumon après tant d'épreuves déjà?

Tout ça pour dire que oui, mon coeur est lourd ces jours-ci. J'ai plus que de l'admiration pour mon amie, quelle force, quelle résilience elle a... Il est difficile de comprendre dans quelle source elle puise sa force, mais j'imagine que c'est dans les yeux bleus de sa fille, dans les bras dans son papa, la relation renforcée avec sa soeur, les quelques mots que nous les amies peuvent lui glisser ici et là...

Mon amie, une femme à qui je dois beaucoup dans mon propre voyage et ma vie entière depuis que je suis arrivée en France. Je ferais n'importe quoi pour pourvoir lui enlever ne serait-ce que juste un tout petit peu de peine...

J'imagine aussi que mon amie, qui lira peut être mon blog, aura besoin d'aide elle-même pour tourner quelques feuilles dans ce nouveau chapitre de sa vie.

Je pense à elle, en ce moment même,  pliant des cartons pour aider son père à quitter la maison familiale et de son enfance, un paradis terrestre. Elle me parle par texto de souvenir trouvés en vidant l la maison, des mots doux de sa maman, des poèmes qu'elles aimaient bien écrire et encadrer.

Leur amour, tendresse que je suis fière d'avoir pu partager. Deux femmes merveilleuses, mères merveilleuses et lumineuses.

Miss U Françoise! Finou, je t'aime...

Maman je t'aime, tu ne me quitteras jamais, hein!


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