Je commence souvent mes histoires avec cette phrase « Acceptez et ne vous considérez pas comme une victime ». Je sais, facile à dire...

Vous avez pu lire et écouter mes histoires ces dernières années, découvrir comment j'ai pu vivre chaque étape de mon cancer du sein. Ce que je pouvais ressentir, comment j’ai essayé de surmonter mes peurs et comment je pu célébrer mes victoires. Comment j’ai essayé, chaque jour, de poursuivre un chemin qui m'aiderait à me sentir « entière » à nouveau. 

Chaque femme a son propre but et cela dépend beaucoup de qui nous sommes, notre histoire, du type de cancer et de notre entourage. 

Nous portons toutes des cicatrices, le témoignage de notre lutte contre notre pire ennemi. Des cicatrices suite aux interventions chirurgicales et de la radiothérapie. La reconstruction. Pour moi, cela représente nos victoires.

Nous subissons des chirurgies, éliminant partiellement ou complètement ce qu’une femme associe, dans de nombreux cas, à la maternité, à la séduction, à la sexualité, à la féminité. Mon cas n’est pas différent. 

Dans mon blog  « Ma reconstruction, mon choix », je parle de mon parcours et de ma double mastectomie. Aussi de mon choix de technique pour y arriver, les expandeurs.

J'ai porté en moi, sous ma peau et pendant près de 9 mois, ces "faux implants", régulièrement remplis avec un sérum, pour augmenter le volume au fur et à mesure. But étant de peu à peu faire de la place pour de futurs "vrais"  implants mammaires.

J’étais la personne la plus chanceuse,  le jour où j'ai pu prétendre avoir terminé mes différentes étapes de ma reconstruction.  C'était en 2018. J’étais là, avec mes « formes» dans mon soutien-gorge, je me sentais mieux physiquement, je pouvais me tenir plus droite, un contre-poids à soutenir de nouveau.

Mais, je n'étais toujours pas au rendez-vous avec moi-même. Je ne pouvais toujours pas faire face à mon image dans le miroir. Pourquoi? Je n'y voyais que mes cicatrices sur "mes 2 formes". Je ne pouvais pas apprécier mon image, m’aimer, me sentir complètement guérie. 

Mais depuis juin 2022, je me sens entière de nouveau, je me sens femme. 

Je me regarde dans le miroir et je me sens bien,  je dors mieux et j’accepte des yeux sur mon corps… Alors, devinez ce qui s’est passé? 

J'ai simplement honoré le rendez-vous pris quelques mois auparavant, avec Alexia Cassar. Ella a soigneusement recrée deux nouveaux mamelons, avec un tatouage 3D. C'est totalement fou, comme c'est réel. On aurait dit les miens, de l'époque, à l'identique. Depuis, je me sens tout simplement incroyable. La tristesse et la « honte » de moi-même a disparu. Je ne me sens même pas « comme avant », je me sens « mieux » qu’avant. Cecilia 3.0. N’est-ce pas incroyable?

Alexia a capturé le moment où j’ai découvert mes mamelons 3D.  J'avais rendez-vous avec moi-même devant le miroir. Je ne peux même pas compter le nombre de fois où j’ai prononcé le mot INCROYABLE. Il en va de même pour le mot MERCI, prononcé tant de fois.  Naturellement et spontanément, du plus profond de mon cœur et de mon âme. 

Je suis si fière de mon voyage, de mes décisions et de mes choix. Tout a été fait étape par étape, avec un temps de réflexion, de bons conseils et en évitant les raccourcis. Je me sens victorieuse d’avoir évité les raccourcis, cad. le  danger de faire des choses à la hâte avec risque d'atterrir entre les mains de non-professionnels, ceux ou celles qui s'inventent des expertises non existantes et qui prétendent faire des miracles.  C'est un tatouage lourd de conséquences si mal fait. La sensibilité de la peu, la finesse et cicatrices après nos traitements subis, rendent ces tatouages très délicats. Les tatoueurs non-experts et nos formés, sont capables de nous détruire d'avantage avec des pratiques médicales qui ne sont pas maitrisées. Protégez-vous et regardez autour de vous, si vous avez vraiment "une Alexia" près de vous. Il faut des mains d'une vraie magicienne, comme elle.


Je me sens vivante, je me sens femme… plus que jamais! 


Merci Alexia Cassar💕

#thetétonstattooshop

Commentaires
* L'e-mail ne sera pas publié sur le site web.